Malik Djoudi[FRA]

  • Musique

Interview

Le 02.10.2017 par Romane Ricard

Treizième épisode de notre podcast La Confinerie avec Malik Djoudi, que nous avions interviewé il y a 3 ans sur Tafmag. Nous l’avons revu entre temps en juillet 2019, à la soirée d’ouverture du Midi Festival, une très jolie soirée d’été qui s’est déroulée à la Villa Noailles, sur les hauteurs de Hyères.

Vous pouvez suivre et réécouter nos épisodes de La Confinerie à tout moment sur une sélection de plateformes. Bonne écoute !

Image à la une © Marcel Hartmann


Article du 2 octobre 2017 par Romane Ricard.

Les chansons de Malik Djoudi peuplent nos playlists du mercredi depuis un certain temps déjà (Playlists #207et #209). On découvre désormais le chanteur en 5 questions pour évoquer la sortie de son album, sobrement intitulé « Un ».

Ça fait longtemps que tu baignes professionnellement dans le milieu musical. Tu as même chanté dans trois groupes différents. Qu’est-ce qui t’a poussé à chanter et composer en solo ?

Quand tu es dans un groupe, tu dois faire des concessions. J’avais envie d’aller au bout de mes idées. De les mettre sur papier et les enregistrer. Mais ça ne veut pas dire que je n’aime pas chanter en groupe. Pour l’instant c’est Malik Djoudi tout seul. Je me remettrais peut être à chanter en groupe plus tard.

Après Moon Pallas, Alan Cock et Kim Tim, pourquoi avoir délaissé l’anglais ?

Je ne pensais jamais écrire en français. Je suis parti au Vietnam pour les vacances. En rentrant de voyage, je me suis mis à écrire en français. C’est comme un retour aux sources, à la racine. Ça part sûrement de la volonté d’être plus sincère, de ne plus se cacher derrière l’anglais, derrière une langue étrangère.

Si je devais décrire ta musique, je tenterais : un doux mélange des timbres et de la plume de Juliette Armanet,  le tout sur un fond de Pop Synthé des années 80 genre JACNO. Qu’est-ce-que tu pourrais rajouter ?

Je pourrai dire qu’on peut compter parmi mes influences Sébastien Tellier et Connan Mockasin. J’aime beaucoup Gainsbourg aussi. Pour l’écriture de mes chansons, je chante d’abord en yahourt pour trouver les bonnes sonorités. Et autour de la mélodie, du son que j’ai trouvé je construis des mots. Pour la musique, c’est au feeling. Pour les paroles, c’est de la recherche qui peut me prendre des mois !

 

Un quatrième projet musical (à notre connaissance du moins), et un premier album qui s’intitule Un. C’est pour insister sur le fait que tu recommences tout à zéro ? Ou à « un » du coup ?

Oui, c’est exactement ça. Je repars à zéro, comme une renaissance. Je n’ai pas du tout de regrets par rapport à mes expériences passées. J’ai tourné longtemps avec Pierre Rigal, danseur-chorégraphe. Et j’ai beaucoup appris de mon expérience avec lui, tant sur la compo que sur la scène.

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